Le jaguar reposait sur sa branche, à l'ombre de la forêt amazonienne, dans une absolue tranquilité puisqu'il est le super prédateur, celui que personne ne mange, celui qui mange tous les autres. Sur son nez se posa le papillon.
Le jaguar à quelques centaines de kilomètres heures fendait la masse dense de la jungle elle même et laissait derrière lui un tunnel de vide en forme de jaguar. À l'avant de ce tunnel toujours plus long, voletait entre les branches bientôt disparues le papillon.
Le jaguar exténué se reposait sur sa branche, à l'ombre de la forêt amazonienne. Sa sueur pleuvait sur l'ensemble de l'écosystème dont il régule les populations. Ses proies et l 'écosystème entier pour le jaguar était une et même chose. Dans la brise, au soleil et à l'abri de la pluie, sur le nez du jaguar, se reposait le papillon.
All pictures by Ludovic Beillard